Musée des Beaux-arts

Le musée des Beaux-Arts de Dijon, l’un des plus anciens et des plus riches de France est l’un des joyaux de la cité, étape incontournable de toute visite de la capitale de la Bourgogne-Franche-Comté. Au cœur d’un secteur sauvegardé inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco dans le cadre des Climats du vignoble de Bourgogne, dans l’écrin exceptionnel d’un palais bâti au fil des siècles, ce prestigieux musée méritait bien la métamorphose qu’il a connu pendant ces 13 dernières années.

Un prestigieux musée d'art

La rénovation du musée des Beaux-Arts était attendue depuis plusieurs décennies : les conditions de conservation des œuvres s'étaient dégradées en raison de l'obsolescence des infrastructures (besoin de renfort pour les charges au sol, dispositifs techniques obsolètes...). L'accueil du public, en outre, n'était plus adapté.

Pour mieux présenter les collections, offrir au public des conditions d'accueil conviviales et se doter d'infrastructures techniques adaptées, la Ville de Dijon, la Métropole, l'État et la Région Bourgogne-Franche-Comté ont décidé en 2001 de mener un ambitieux chantier de rénovation.
Préalable au chantier, cinq années d'études approfondies ont été nécessaires à la préparation des travaux dans un bâtiment aussi sensible que complexe.

Le musée des Beaux-Arts métamorphosé

Le plan du musée des Beaux-Arts

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Le chantier du musée comme vous ne l'avez jamais vu

Les phases de travaux

Le vingt-et-unième siècle s'invite au palais

Avec la rénovation du musée, le XXIe siècle s'inscrit à son tour dans le palais, par des interventions contemporaines qui affirment son ouverture et répondent aux besoins de développement du musée.
L’ouverture sur la ville est un des enjeux majeurs qui a guidé les architectes dans le programme de rénovation. Rouvrir les fenêtres s’imposait, tant pour admirer les vues sur le cœur historique de Dijon que pour se repérer dans ce bâtiment complexe. Ainsi ouvert sur la ville, le musée et la cité pouvaient dialoguer pleinement, créer des  passerelles entre le patrimoine et les œuvres exposées.
Le projet des architectes prévoit d'augmenter considérablement la surface d'exposition des œuvres, qui passera de 3500 à plus de 4200m², permettant de mieux présenter les œuvres dans une muséographie repensée et évolutive.

Les travaux, phase 1 : 2008-2013

La première phase des travaux, finalisée en 2013, a permis de dévoiler au public 14 salles d'un parcours Moyen-Âge et Renaissance entièrement rénovées, ainsi que la cour de Bar, chapeautée par un toit doré, devenu emblématique du site, et l'ouverture d'une brasserie des Beaux-Arts, pour un temps de détente au musée.

L’extension contemporaine permet d’intégrer les circulations verticales structurant le parcours muséographique consacré à cette période. L’intérieur s’articule autour d’un ascenseur vitré panoramique.

Le premier étage est consacré à l’évocation de la Bourgogne ducale, avec la salle de tombeaux, grande salle du palais qui en constitue la principale attraction. Avec le déménagement des anciens espaces de réserves, les salles du troisième étage, avec vue sur la cour d’honneur, accueillent pour leur part l’art européen au Moyen-Age.

Tout savoir sur la métamorphose du musée, première phase 2008-2013

De nombreuses œuvres ont été restaurées à cette occasion, près de la moitié d'entre elles ont bénéficié d'une restauration minimale (dépoussiérage) ou fondamentale (reprise du rentoilage, changement de châssis...).

Le mobilier muséographique (vitrines et socles) ainsi que le mobilier de médiation a été dessiné par le cabinet Lion et réalisé par le prestataire allemand Reier.

La muséographie a été envisagée de manière à rendre les espaces modulables afin de permettre une certaine souplesse dans l'accrochage et la rotation des collections. Pour cette phase 2, des interventions architecturales contemporaines sont également proposées : le toit doré visible depuis la cour de Bar sera bientôt complété par une extension vitrée donnant sur la rue Longepierre et la place de la Sainte-Chapelle.

Cet espace, clair et lumineux, accueillera les collections Granville du XXe siècle. La Tour de Bar sera accessible sur les différents niveaux avec des collections présentées dans les espaces (collections médiévales évoquant l'intérieur des demeures au 1er étage, collections Lapicque au 2e étage) et des dispositifs de médiation (au rez-de-chaussée, dispositifs de médiation évoquant l'histoire du palais et du musée).

Focus sur le déménagement des collections

Pour faire place à la phase 2 de rénovation du musée, les salles qui abritent les œuvres du XVIIe au XXIe siècle ont été entièrement vidées. Le déménagement des collections vers des réserves ou des ateliers de restauration a fait figure d’événement. De septembre 2015 à janvier 2016, les équipes du musée étaient à pied d’œuvre pour préparer, emballer, protéger, déplacer les œuvres. Le musée a vécu des situations exceptionnelles comme la sortie de certaines œuvres par les fenêtres ou encore le recours à un système de dépose spécifique pour le plafond de la salle des statues, toile de plus de 40m2.

Tout savoir sur la métamorphose du musée, deuxième phase 2015-2019

Un tandem d'architectes : Yves Lion et Éric Pallot

En 2005, un concours a permis de désigner les Ateliers Lion Architectes Urbanistes, sous la direction d'Yves Lion, comme maître d’œuvre, tandis que la restauration des façades et des espaces historiques du palais a été confiée à Éric Pallot, architecte en chef des monuments historiques.

Ce dernier a posé, dès 2001, son regard d'expert sur les bâtiments à rénover ou à agrandir. Il a veillé à conserver la cohérence d'un lieu marqué par des évolutions architecturales du XIVe au XIXe siècle (résidence des ducs de Bourgogne, puis demeure des rois et des gouverneurs, siège des États, école de dessin à l'origine du musée, enfin, mairie de Dijon).

À chantier exceptionnel, mesures... exceptionnelles

  • Au plus fort des travaux, jusqu'à 90 tonnes de déblais sont évacués chaque jour.
  • 40 000 ardoises ont été taillées sur place et remplacées sur les toits du palais.
  • Des capteurs sismiques ont été installés en plusieurs points, sous le contrôle permanent d'un technicien, afin de préserver les sculptures historiques. Si les vibrations dépassent un certain seuil, les travaux sont immédiatement stoppés.
  • Le chantier de rénovation comprend un volet écologique important. Cet impératif a donné lieu à des innovations, notamment la création de vitraux à double vitrage. La rénovation a permis au palais médiéval de baisser de 30% sa facture énergétique.

Les financeurs

  • L'État : 16,6 M€ dont 8,2 M€ pour la phase 2,
  • La Région Bourgogne-Franche-Comté : 8,4 M€ dont 4 M€ pour la phase 2,
  • La Ville de Dijon : 25,7 M€ dont 21,8 M€ pour la phase 2,
  • Dijon métropole : 8,3 M€ dont 5,3 M€ pour la phase 2
  • Suez : 0,8 M€ dont 0,8 M€ pour la phase 2.

SUEZ, un mécène de la rénovation du musée

Dans le cadre de la rénovation du musée des Beaux-Arts phase 2, la ville de Dijon et Suez ont signé une convention de mécénat. En parallèle de ses activités de gestionnaire de la ressource en eau et de la revalorisation des déchets, SUEZ participe à la vie de la cité et conforte son ancrage territorial à travers ses actions de mécénat et ses partenariats. Le Groupe agit en entreprise citoyenne et  encourage, notamment, les initiatives en faveur du développement socio-économique et culturel, l’accès à la culture étant une priorité.

60
M€
coût total de la rénovation, dont 35% Ville de Dijon et 15% Dijon Métropole
4200
d'espace d'expositions seront ouverts au public (50 salles)
1500
oeuvres présentées de l’Antiquité au vingt-et-unième siècle
154000
c'est le nombre de personnes qui ont visité le musée en 2017 (parcours Moyen Âge – Renaissance)

L'essentiel en chiffres

   

    

L'office du tourisme

Les équipes de l'office de tourisme vous aiguillent sur les incontournables de la destination Dijon Métropole. Pour en découvrir toute la richesse et la diversité, rendez-vous dans les trois points d'accueil : à Dijon, sur deux sites exceptionnels – le palais des ducs et des États de Bourgogne et le Puits de Moïse - et à Marsannay-la-Côte, village viticole sur la route des grands crus.

Une destination d'envergure internationale

Une reconnaissance Unesco, labellisée "Ville et pays d'art et d'histoire", et récemment désignée "destination d'envergure européenne et internationale" par le guide touristique Michelin, la destination Dijon métropole a le vent en poupe ! Patrimoine, gastronomie, vins et culture : le territoire a les atouts pour séduire des touristes venus du monde entier.