D'avril 2016 à janvier 2018, la scène de musiques actuelles a fait l'objet d'un ambitieux programme de rénovation et d'extension. La Vapeur se modernise et augmente fortement sa jauge (deux salles agrandies), réinvente l'accueil du public et s'ouvre sur le quartier en créant une place publique. Elle conforte ainsi son importance parmi les équipements culturels structurants de Dijon métropole.
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Une mutation attendue depuis longtemps
Depuis 23 ans et l’aménagement d’anciens entrepôts en « ateliers rock » - première dénomination de celle qui est aujourd’hui La Vapeur - plusieurs générations de Dijonnais, de Côte-d’Oriens et de Bourguignons (voire au-delà) se sont retrouvés au 42 avenue de Stalingrad pour assister à un concert, jouer sur scène ou dans un studio de répétition, participer à un atelier ou à une formation sur les musiques actuelles.
L'entrée
Le hall d'entrée
Le bar
La foule à l'inauguration
Quelques heures avant l'inauguration
Vue de la mezzanine
Le balcon de la salle principale
La petite salle le Club
Le groupe Nada Surf
Balance du groupe Pépites
Test de titre
Test description
C’est en partageant ces moments, en chantant, en dansant, en étant émus par les prestations des artistes que des vocations sont nées, que de nombreuses rencontres se sont faites, que des souvenirs sont nés.
En 2014, afin de poursuivre cette sédimentation d’aventures humaines et artistiques dans les meilleures conditions, un projet de rénovation et d’extension de La Vapeur, envisagé depuis plusieurs années, est lancé, poursuivant un double objectif :
• permettre à l’équipement de se moderniser, de s’adapter aux évolutions techniques et économiques de l’activité de concerts et permettre le développement du projet artistique et culturel ;
• s’ouvrir sur l’espace public, le quartier et la ville, pour une attractivité et une convivialité nouvelles.
En 2015, la maîtrise d’œuvre de ce projet, après un avis d’appel public à concours, est confiée à Marie-José Barthélémy, architecte urbaniste de l’Office Parisien d’Architecture. La Vapeur assure quant à elle maîtrise d’ouvrage. La proposition faite par Marie-José Barthélémy privilégie le gain de surfaces nouvelles en élévation plutôt qu’en extension sur l’emprise foncière de La Vapeur. La force de son projet tient dans l’intégration du bâtiment dans son environnement et dans le geste architectural qui favorise la fluidité des lignes, la qualité des matériaux, l’ouverture sur l’extérieur et la dimension humaine de l’ensemble.
La Vapeur première génération a fermé ses portes en avril 2016 pour entamer sa mue et le chantier qui a débuté au mois d’août de la même année s’achève au terme de 18 mois de travaux. Pendant ce laps de temps, La Vapeur a maintenu la quasi totalité de ses activités hors les murs.
Elle a aussi régulièrement ouvert les portes du chantier à son public afin de lui faire partager l’avancement des travaux.
Le mercredi 7 février 2018, publics, artistes et partenaires se sont retrouvés pour fêter la très attendue réouverture de La Vapeur.
Des changements notables mais un esprit conservé
L’important programme de travaux entrepris pour rénover La Vapeur a permis de transformer complètement l’équipement datant de 1995 pour en faire un lieu moderne, accueillant, généreux, fonctionnel et modulable, tout en gardant le côté intimiste auquel sont attaché le public et les musiciens.
Dans son projet, l’architecte Marie-José Barthélémy a choisi de conserver l’esprit industriel et brut de l’ancien équipement en faisant cohabiter traces de l’existant et construction neuve dans un assemblage de matériaux originaux tels que le bois brûlé, l’acier corten, le verre et le béton.
Un lieu ouvert et fonctionnel
La nouvelle Vapeur a été conçue comme un petit village, s’articulant autour d’un lieu central : le foyer et le bar, en continuité avec l’espace public par la création d’un parvis ouvert sur le quartier.
Version augmentée de l’ancien équipement, La Vapeur occupe à présent 3 000 m² et compte une salle de concerts de 1 200 places (dont 90 places assises au balcon), un club de 230 places, 7 studios de répétitions et de création, 1 salle « L’atelier » dévolue à l’action culturelle, des bureaux pour le personnel, 3 loges, 1 bureau de production, 1 salle de restauration pour les artistes, 3 bars, 1 vestiaire, des espaces de stockage.
Un lieu accessible
En sus des actions menées au quotidien pour rendre les activités de La Vapeur accessibles à tous (communication adaptée, accueil personnalisé, personnel formé...), la nouvelle Vapeur est un lieu entièrement accessible aux personnes en situation de handicap.
Des aménagements ont été réalisés pour faciliter l’accès aux différents espaces et permettre aux personnes concernées de profiter des concerts dans les meilleures conditions : cheminements, ascenseurs et élévateurs, plateforme surélevée offrant une bonne visibilité, boucles magnétiques, sanitaires, etc.
Un projet de territoire
La rénovation et l’extension de La Vapeur, rendue possible grâce au soutien de la ville de Dijon, de Dijon métropole, de l’État, de la région Bourgogne-Franche-Comté ainsi qu’au soutien exceptionnel de Suez, va donner une impulsion nouvelle aux musiques populaires déjà fortement présentes dans la capitale régionale depuis plus de 30 ans.
La Vapeur constitue un point d’appui pour le secteur musical à Dijon, en Côte-d’Or et en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le symbole d’un projet de territoire, animé par une équipe qui souhaite travailler en concertation avec les artistes, les associations, les habitants, les acteurs sociaux-culturels, l’école, les institutions, le monde économique, etc. Pour agir de manière complémentaire et défendre l’audace, la surprise, la rencontre, le partage, le plaisir et les communiquer le plus largement possible.
Un projet pour tous
Avec ses nouvelles caractéristiques, le nouveau bâtiment va permettre à toutes les activités de la scène de musiques actuelles de Dijon de s’épanouir et de développer :
• l’axe de diffusion : les concerts, évidemment, proposés par La Vapeur, par ses partenaires culturels et par les producteurs dijonnais faisant la part belle à la diversité ;
• la médiation, l’éducation artistique et culturelle, axe fort du projet de La Vapeur depuis 2012 ;
• l’action artistique, le travail des musiciens, en répétition, en création, en formation, etc. ;
• les rencontres ponctuelles avec d’autres formes créatives et artistiques comme la danse, le théâtre, le cirque ou la cuisine ; • l’appropriation par les habitants du quartier pour leurs usages collectifs : réunions d’association, événements de ces associations, etc.
La nouvelle Vapeur s’inscrit dans une nouvelle génération d’équipements culturels s’adressant à tout un chacun et non à un cercle d’initiés. La multiplication des usages possibles, l’architecture résolument humaine et ouverte, les pratiques écoresponsable vont dans ce sens.