Grand Dijon n°26 - Janvier 2012

Transcription de Grand Dijon n°26

2012, sur la voie d’une VILLE QUI CHANGE

2012... À l’aube de cette nouvelle année, je tiens à saisir ces quelques lignes rituelles pour vous présenter, au nom des 22 communes de notre agglomération, mes vœux les plus chaleureux. Année des grands choix démocratiques, je souhaite qu’elle soit porteuse de changement. Un changement tangible, avisé et tourné vers l’avenir. Au coeur de notre paysage urbain, il est déjà visiblement à l’oeuvre, d’abord le long des 20 km de rails qui viennent de se poser. Car 2012 est bien sûr l’année du tram, avec sa mise en service dès septembre prochain. Dans son sillage, ce sont toutes les pièces maîtresses de nos objectifs de développement qui trouvent sens. Vecteur de liens entre les lieux traversés, résolument accessible à tous, il ouvrira notamment trois quartiers prioritaires sur les pôles majeurs de l’agglomération, reflet de la cohésion sociale qui doit s’ancrer entre nos territoires et entre les hommes qui y vivent. Un impératif d’autant plus pressant en ces temps difficiles, que je m’engage à faire encore progresser avec vous.

Le long du corridor des deux lignes, c’est aussi un vaste et dynamique tissu résidentiel qui se valorise, en cohérence avec notre politique de déplacements. Derrière les écoquartiers emblématiques - Junot hier, Hyacinthe Vincent aujourd’hui, Heudelet 26 ou l’Arsenal demain - les 1500 logements autorisés en 2011 attestent de notre volonté de construire, en quantité et en qualité, pour répondre à la question vitale de l’habitat tout en limitant l’étalement urbain et son empreinte écologique.

Sous terre, le réseau de chaleur qui chemine le long d’une bonne partie des rails dévoile quant à lui un aspect inattendu du projet de tram, décidément durable dans ses moindres recoins. Mise à l’honneur dans le dossier central de ce numéro, cette innovation énergétique va là encore dans le sens d’un credo fort de notre agglomération : être référence en matière d’écologie urbaine, pour conduire le changement en matière d’environnement.

À la surface, le stade Gaston Gérard recevra, dès septembre, des rames de supporters les soirs de match, mais aussi, pour poursuivre sa transformation en « chaudron » à l’anglaise, 5 millions d’euros déjà actés sur un budget 2012 qui, dans un contexte économique et fiscal difficile, maintient le cap de l’investissement. Un Grand Stade pour une grande équipe qui, à mi-parcours de sa première saison en Ligue 1, fait toujours la fierté des très Grands Dijonnais. À l’heure où, symbole là encore d’une ville qui change, Dijon accueille pour la première fois la St Vincent tournante, renouant avec son histoire intimement liée au vin, c’est aussi un vaste et beau projet qui avance, l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco. Alors, parce qu’elle fera rayonner notre incroyable terroir par delà les frontières, je souhaite tous mes voeux de réussite à cette candidature, et puis, enfin et surtout, je vous souhaite une excellente année à tous !